Les préoccupations font partie de notre vie et parfois même de notre quotidien.

En effet, nous nous faisons du souci pour notre avenir et celui des gens que nous aimons.

Nous nous faisons du souci pour notre santé, pour notre travail, pour notre famille, pour des choses qui nous touchent et d’autres moins.

Toutes ces préoccupations envahissent notre esprit parfois dès notre réveil et jusqu’au soir.

Or ces pensées négatives ont un impact certain sur notre forme, sur notre état de santé physique et mental.

Ad Kerkhof, un psychologue clinicien de l’université Vrije d’Amsterdam au Pays-Bas a étudié la question pendant prêt de 30 ans.

Selon lui, « les gens sont souvent préoccupés par l’avenir et estiment que cela leur permettra de trouver des solutions »

or selon Kerkhof, l’inquiétude est un processus qui génère de l’anxiété et conduit à la dépression allant même, dans des cas extrêmes jusqu’au suicide.

Pour le psychologue, il est tout à fait normal de s’inquiéter mais ce qui n’est pas bon c’est d’avoir les mêmes pensées négatives qui reviennent chaque jour.

Lorsqu’elles deviennent incontrôlables alors cela pose problème.

Selon lui, il existe ainsi quelques techniques simples pour apprendre à ne plus trop se préoccuper des choses ou en tout cas pour apprendre à mieux gérer son anxiété :

 

1 – Définir un temps où on s’autorise les soucis.

Selon le psychologue, la plupart des gens pour essayer d’arrêter de se préoccuper se répète constamment qu’ils doivent arrêter de le faire.

Or plus on se répète qu’on ne doit pas se préoccuper et plus on se fait de soucis.

En effet, imaginez-vous que je vous dise de ne pas penser à un éléphant rose.

A quoi pensez-vous en ce moment précis ? à autre chose qu’un éléphant rose peut-être ? Eh bien j’en doute fort.

Voilà en effet ce qui arrive tout le temps : plus vous vous forcez à ne pas penser à quelque chose et plus vous y pensez.

La méthode proposée par le psychologue consiste alors à s’accorder des temps de soucis.

Chaque jour, on s’autorise ainsi deux séances de 15 à 25 minutes durant lesquelles on laisse libre cours à ses préoccupations.

Une séance le matin et une séance en fin d’après midi, deux séances donc entre lesquelles vous vous donnez le droit de vous inquiéter.

La contrepartie étant de vous déconnecter entièrement de vos soucis entre ces deux séances.

Interdiction formelle d’y penser.

Ainsi, dès lors qu’une préoccupation cherche à vous envahir l’esprit vous pouvez vous dire que le moment n’est pas venu.

 

2 – Ne pas s’inquiéter dans vos lieux de repos.

Cherchez à évacuer tous vos soucis dès lors que vous êtes couché dans votre lit ou détendu dans votre fauteuil préféré.

Vous devez considérer vos préoccupations et la recherche de solutions comme une activité productive.

Vous ne devez pas songer à vos soucis pendant une activité de loisir et encore moins durant un temps de repos.

En effet, vous avez déjà chaque jour 2 séances complètes dédiées à la recherche de solutions, c’est amplement suffisant.

Alors concentrez-vous sur ce que vous avez à faire : si le temps du repos ou de la relaxation est arrivé, profitez-en réellement et détendez-vous !

 

3 – Faire appel aux souvenirs positifs.

Bon nombre de préoccupations surgissent la nuit et nous empêchent de dormir.

Ne vous mettez pas de barrières et laisser donc libre cours à vos préoccupations mais seulement pendant une période déterminée.

Choisissez comme le matin ou le soir de vous accorder une 3ème séance de soucis de 15 à 25 minutes puis dites stop !

Immédiatement après cette séance, panifier une séance ou vous vous obligez à avoir des pensées positives.

Pensez à un moment ou vous vous êtes senti heureux, fier de vous, épanoui et confiant en l’avenir et essayez de gérer cette pensée de la même manière que vous le faites avec vos préoccupations.

Essayez de vous répéter une trentaine de fois d’affilé dans votre tête ce sentiment positif. Tâchez de faire se développer vos émotions positives :

Entendez les sons, voyez les couleurs et sentez les odeurs liés à ces moments de bonheur.

Essayez de revivre vraiment cet instant heureux car cela aura pour effet d’évacuer vos soucis.

 

4 – Trouver des distractions.

Lorsque vos préoccupations prennent de plus en plus de place, trop de place, trouvez des distractions qui occupent votre esprit.

Essayez de vous divertir pour garder votre esprit éloigné de vos soucis.

Un truc à la mode en ce moment : le Mandala, un dessin d’origine indienne ou tibétaine qu’on colorie afin de se recentrer sur soi, évacuer ses soucis et ses angoisses.

Attention car il ne s’agit pas d’ignorer ses problèmes mais simplement de s’offrir de bons moment à soi, d’évacuer quelques temps ses problèmes pour mieux y réfléchir par la suite.

 

5 – Prendre son temps.

Soyez conscient que toutes ces techniques vont vous aider à relativiser vos problèmes, vont vous aider à vous poser pour trouver des solutions.

Mais soyez également conscient que les effets de ces techniques ne sont pas immédiats.

Il va falloir prendre l’habitude de les mettre en application afin d’en tirer tous les bénéfices.

En effet, le fait de se faire des soucis, d’être très préoccupé par des évènements à venir parfois tout à fait anodins est une mauvaise habitude.

Or comme pour toute mauvaise habitude, il faut du temps pour se déconditionner.

Se faire des soucis est comme une dépendance dont il faut apprendre à se défaire, alors mettez ces techniques en œuvre et soyez patient.

Peu à peu vous allez devenir plus confiant en l’avenir, vous saurez avec le temps relativiser les problèmes qui peuvent en fait constituer de belles opportunités.

 

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